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Ahhhh le désistement de la DPJ !

Je suis particulièrement heureuse, émue et touchée au moment où j’écris ces lignes.

Un parent vient de me faire part de l’intention de la DPJ de se désister, c’est-à-dire de laisser tomber le dossier judiciaire et de tout fermer.

Bye bye DPJ !

Ça me rappelle tous les dossiers dans lesquels mes clients ont obtenu un désistement et ça me rend très émue. Je veux le bien-être des familles. Bien que je sois rémunérée pour représenter les parents dans leur litige contre la DPJ, je dois avouer que je préfère éviter ces combats devant le tribunal. J’ai l’impression de vieillir de 10 ans après chaque procès contre la DPJ. Je suis à la mi-trentaine. Le peu de jeunesse qui me reste, je préfère la conserver. Si vous aviez idée à quel point un procès peut épuiser…surtout contre la machine étatique de la DPJ. C’est tout un sport de combat.

Cela dit, je suis aussi touchée par la reconnaissance de mes clients dans leurs courriels et textos de remerciement.  Je les conserve à un endroit particulier afin de les lire dans mes moments plus difficiles au travail. Toutefois, bien que ce soit mon intention, je n’ai jamais vraiment le temps de lire ça lorsque je traverse une période mouvementée au travail. Le travail semble devenir du sable mouvant; j’essaie simplement de rester en vie.

Enfin, mes clients travaillent très fort en équipe avec moi pour arriver au résultat espéré. Mes conseils sont francs. Ils ne sont pas faciles à appliquer, mais ils permettent d’arriver au résultat souhaité dans une bonne partie des cas. Dans les autres cas, il faudra s’armer pour tenir le combat judiciaire devant le tribunal.  Je préfère de loin les désistements, et le portefeuille de mes clients aussi. 

Bye DPJ !

Auteur : Maître Vivan Nguyen, avocate en protection de la jeunesse et droit familial desservant les districts judiciaires de Montréal, Laval et Longueuil

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