Le droit au silence de l’accusé et l’entrée des policiers à votre domicile avec un mandat de perquisition sont des principes qui appartiennent au droit criminel canadien.
Ces principes n’ont aucun fondement juridique en droit de la protection de la jeunesse au Québec, sous la Loi sur la protection de la jeunesse, entre les parents et les intervenants sociaux.
Si vous dites à la DPJ que vous avez le droit au silence, ou encore si vous exigez que la DPJ ait un mandat de perquisition avant d’entrer chez vous, vous allez le regretter. La DPJ et le tribunal en protection de la jeunesse vont vous le faire regretter. Vous allez être pris avec des accusations de non-collaboration, et peut-être même, de manque de transparence, ce que les juges condamnent.
Les parents qui ne collaborent pas peuvent recevoir une mise en demeure de la DPJ en vertu de l’article 134 de la Loi sur la protection de la jeunesse. Pour en savoir plus, visiter le billet de blogue à ce sujet : https://vivannguyenavocate.com/lobligation-de-collaborer-avec-la-dpj/