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Trahir la confiance du juge (DPJ)

Imaginez, vous et votre avocat en protection de la jeunesse travaillez fort et gagnez votre audition à la Cour.

La semaine suivante, vous faites à votre tête et ne respectez pas l’ordonnance.

La DPJ saisit la Cour en urgence pour bris d’ordonnance. Vous revenez devant le tribunal. Cette fois-ci, le tribunal aura perdu confiance en vous! Tout ce travail pour gagner votre cause aura été en vain, pour une erreur facilement évitable.

Alors je vous le dis :

  • un interdit de contact est un interdit;
  • des contacts déterminés par la DPJ ou sur entente entre les parties veulent dire qu’il faut passer par la DPJ et avoir son accord au préalable, avant tout, et à chaque fois.

Perdre la confiance du juge est fatal dans l’immédiat, mais aussi dans le futur! Votre situation judiciaire avec la DPJ est loin d’être terminée.

Le tribunal s’attend à une conduite exemplaire de votre part. Vous êtes avertis. 

Entre nous, ça va déjà mal avec la DPJ, alors pourquoi mettre le tribunal à dos?

Ne jamais trahir la confiance du tribunal, surtout lorsque celui-ci vous a accordé le bénéfice du doute et que celui-ci a rejeté les demandes de la DPJ.

Dans le cas où le tribunal n’avait déjà aucunement confiance en vous, c’est encore moins dans votre intérêt de descendre dix niveaux plus bas. Il faut s’aider et non se nuire.

Soyez vigilants et tout ira pour le mieux.

Auteur : Maître Vivan Nguyen, avocate en protection de la jeunesse et droit familial desservant les districts judiciaires de Montréal, Laval et Longueuil

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