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Erreurs de comportement devant le tribunal

Ce que je m’apprête à vous dire, lorsque vous allez lire, vous allez penser : Ah ben là ! C’est évident ! Pourquoi elle nous écrit ça ? Arrête de nous infantiliser !

Je vous explique : si c’était aussi évident, pourquoi de nombreux parents commettent ces erreurs devant le tribunal ? Pourquoi je le vois à répétition, année après année, dossier après dossier ?

L’idée ici est de vous attraper avant que vous commettiez des erreurs dommageables.

Si vous avez déjà commis ces erreurs, il n’est pas trop tard pour se reprendre en main et impressionner le tribunal avec votre cheminement.

Quels sont les comportements à éviter devant le tribunal ?

  • Ne pas se mettre à rire lorsque le tribunal fait des reproches à la partie adverse, restez neutre, poker face s.v.p.;
  • Ne pas afficher un visage diabolique lorsque le tribunal fait des reproches à la partie adverse, restez neutre, poker face s.v.p.;
  • Ne pas hurler, crier, pleurer, restez en contrôle de vos émotions, que ce soient des cris et des pleurs de joie ou de tristesse, peu importe, attendez d’être seuls dans votre chambre à la maison avec d’exploser de joie ou de rage;
  • Ne pas s’obstiner avec le ou la juge;
  • Lorsque vous êtes en désaccord avec le témoignage de la partie adverse : ne pas rouler des yeux, ne pas soupirer, ne pas dire non de la tête, ne pas commencer à sautiller sur votre chaise pour démontrer votre frustration et désaccord, ne pas lever votre main pendant que les autres parlent, ne pas interrompre les témoins;


Je ne veux plus revoir ce genre de comportement à la Cour, car cela vous nuit énormément. Vous faites très mauvaise image devant le ou la juge; et dans un contexte où la DPJ vous discrédite déjà, de grâce, n’en ajoutez pas.

Ne pas donner des munitions à la partie adverse.

Vous êtes adulte, calme, en maîtrise de soi et de ses émotions. Le calme se voit dans les paroles, mais aussi dans le non-verbal. Sautiller sur votre chaise quand vous êtes en désaccord ne paraît pas bien, du tout. Pourquoi le juge voudrait donner raison à un parent qui se comporte comme un enfant ? Faites attention. Vous savez que je vous écris parce que j’ai votre bien à cœur. Je suis bienveillante comme toujours.

Auteur : Maître Vivan Nguyen, avocate en protection de la jeunesse et droit familial desservant les districts judiciaires de Montréal, Laval et Longueuil

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